Cette
série nous plonge au cœur de l'organisation des réseaux de la
Résistance française jusqu'à la libération de Paris en Août
1944.
Synopsis
Paris,
1940. Révoltée par l'injustice de l'Occupation, Lili, dix-sept ans,
rejoint le groupe de résistants du Musée de l'Homme pour combattre
les Allemands et leurs collaborateurs français.
Tandis que la lutte clandestine s'étend à la France entière, les jeunes combattants multiplient les faits d'armes héroïques, en s'exposant à l'implacable répression de l'ennemi.
Encadrée
par des adultes aux profils variés, Lili va aider à la fabrication d’un journal clandestin, fournir des armes, des
faux papiers, et faire sortir de la France occupée, au péril de sa
vie, des aviateurs britanniques. Mais aussi essayer de se rapprocher
de son père, pétainiste convaincu, et vivre son premier amour, en
plein cœur de la guerre...Tandis que la lutte clandestine s'étend à la France entière, les jeunes combattants multiplient les faits d'armes héroïques, en s'exposant à l'implacable répression de l'ennemi.
Pourquoi
cette série est bien faite et mérite d'être vue ?
- Déjà, pour son réalisme : Les lumières sont belles, les dialogues crédibles, les costumes et véhicules plus vrais que nature. On est vraiment plongé dans la guerre, on vit avec les personnages, les scénaristes ont réussi à nous transporter hors de notre temps, et avec des décors somptueux et très réalistes, et surtout, c'est une série inspirée de faits réels, dont la plupart des personnages ont existé et ont vécu tout ce qui arrive sous vos yeux durant les épisodes.
- Ensuite, grâce à la justesse parfaite des acteurs : les jeunes personnages incarnent leur rôle avec brio, comme Lili, le personnage central de la série incarnée par l’actrice belge Pauline Burlet, ou encore, parmi les jeunes, Tom Hudson, César Domboit, Jérémie Petrus, notamment, qui sont impeccables. Tout comme le plus âgé, Robert Plagnol, dans le rôle de Boris, chef de réseau. On note aussi la présence de certains acteurs français connus, comme Richard Berry, Isabelle Nanty ou Fanny Ardant.
- Evidemment, on accroche immédiatement parce qu'on tremble avec les personnages : lorsque les sbires de la Gestapo déboulent pour démanteler un réseau, qu’un officier allemand demande à voir les papiers des passagers à bord d’un train, ou que la milice fait son sale boulot, la tension est palpable. Et l'émotion nous submerge lors des fusillades de certains personnages, déjà parce que l'on se rend bien compte que tout ceci a vraiment existé (car je le rappelle, les personnages sont pour la plupart des gens qui ont véritablement existé – je vous ferais une petite présentation des principaux plus bas dans l'article), et aussi parce qu'on avait déjà commencé à s'attacher à eux au fil de la série...
- Et, moi, ce que j'aime, c'est que même dans ce genre de série dramatique et poignante, on retrouve tout de même une histoire d'amour, encore une fois confrontée à la dureté de la guerre, mais ça m'a personnellement permis d'accrocher encore plus à la série.
Les
personnages
Alice
Franchet, dit « Lili »
Insouciante
avant la guerre mais bientôt poussée par les circonstances, Lili
(17 ans) rejoint le réseau du Musée de l'homme, l'un des premiers
mouvements de résistance parisien. Elle s'entoure d'un fidèle
groupe de camarades avec qui elle mène la lutte. En dépit des
épreuves qu'elle traverse, Lili poursuit le combat, espérant à
nouveau mener un jour la vie d'une adolescente ordinaire, dans une
France libérée.
C'est
l'un des seuls personnages fictifs de la série, mais il est une
"synthèse d'un grand nombre de femmes résistantes", selon
le scénariste Dan Franck.
Jean
Frydman, dit « Jeannot »
Délaissé
par sa mère qui multiplie les amants, Jeannot s'affiche, du haut de
ses 15 ans, comme le plus intrépide de nos jeunes Résistants.
D'abord déterminé à rejoindre Londres via l'Espagne, il se résout,
après son arrestation à la frontière, à rester en France pour
mener le combat aux côtés de Lili, dont il devient le fidèle ami.
Arrêté
en 1944, il échappa au peloton d'exécution et s'évada du convoi
qui le conduisait à Buchenwald. Il est âgé de 88 ans.
René
Sénéchal, dit « le Gosse »
C'est
par l'entremise de Boris que Le Gosse (17 ans) rencontre Lili, qui
deviendra son amoureuse. Engagé comme elle dans la lutte contre
l'occupant, il est contraint de mettre un terme à ses activités
lorsqu'il est repéré par la Gestapo. Condamné à vivre reclus
pendant que dehors, Lili poursuit le combat, le Gosse prend son mal
en patience.
Membre
du réseau du Musée de l'Homme, il a été fusillé en Février 1942
au Mont-Valérien.
André
Kirschen
Très
tôt, André (15 ans) et son frère Bernard (17 ans), Juifs d'origine
roumaine, s'engagent dans la Résistance. Lorsque Bernard est arrêté
par la police française, André ne se contente plus de diffuser de
simples tracts anti-allemands, et décide de s'engager dans la lutte
armée. Aux côtés de Fredo et ses Bataillons de la Jeunesse, il
apprend le maniement des armes et commet bientôt ses premières
opérations contre l'ennemi.
À
15 ans, il abat un soldat allemand au métro Porte-Dauphine, en
Septembre 1941. Il est mort en 2008.
Boris
Vildé, dit « M. Jacques »
Séduisant
ethnologue et linguiste, Boris Vildé (la trentaine) dirige l'un des
premiers mouvements de résistance parisien, le réseau dit du Musée
de l'Homme. En dépit de ses origines russes, Boris n'hésite pas à
risquer sa vie pour son pays d'adoption et de coeur, la France, qu'il
ne supporte pas d'avoir vu tomber aux mains des Allemands.
Arrêté
après avoir été dénoncé par un traitre, il a été fusillé en
Février 1942 au Mont-Valérien.
Berty
Albrecht, dite « Victoria »
Grande
figure féminine de la Résistance, fonctionnaire le jour et éditrice
de journaux clandestins la nuit, elle fut arrêté et se pendra dans
sa cellule de la prison de Fresnes.
Le
père de Lili
Lorsque
le père de Lili, ancien combattant de la guerre de 14, apprend que
sa fille a transgressé le couvre-feu imposé par les Allemands le
soir du 11 novembre 1940, il l'enjoint d'arrêter immédiatement ses
activités clandestines et de rentrer avec lui à Nice. Mais Lili
refuse, elle veut poursuivre la lutte contre l'occupant. Le père et
la fille se séparent - entre eux, l'incompréhension est totale.
Pétainiste
convaincu, les évènements vont le transformer en résistant. Il
incarne ainsi une certaine mentalité de l'époque.
La
Comtesse
Riche
aristocrate, la Comtesse refuse de se soumettre au diktat de
l'occupant, n'hésitant pas à faire preuve de désinvolture face aux
Allemands qui la rudoient. Aussi, lorsque Boris fait appel à elle,
c'est tout naturellement qu'elle accepte de mettre ses appartements à
disposition pour héberger des prisonniers évadés.
Incarnation
de l'aristocratie engagée, la comtesse de La Bourdonnais fut arrêté,
emprisonnée puis libérée. Elle reprit ses activités résistantes
en cachant des combattants en fuite.
Paulette
Sympathique
gérante d'une maison close au cœur de Paris, Paulette compte parmi
sa clientèle de nombreux Allemands. Pour autant, elle n'en reste pas
moins patriote. A ses risques et périls, elle accueille des
Résistants traqués par la Gestapo, et n'hésite pas à ouvrir les
portes de son établissement à Lili et au Gosse lorsqu'ils viennent
chercher refuge.
Cette
tenancière de bordel, c'est la soupape d'oxygène dans un récit
tendu.
Où
regarder la série ?
Sur
le site TF1 Replay
N'étant
pas particulièrement fan des films ou séries historiques, ou même
des films français, à quelques exceptions près (j'ai bien aimé
Qui veut sauver le soldat Ryan, ou encore La Rafle), je dois avouer
que j'ai vraiment eu un gros coup de cœur pour cette série-ci, donc
je vous conseille vraiment d'essayer, au moins les premiers épisodes
(et ensuite vous regarderez les autres tout naturellement hihi). Et
puis, je suis obligée de le dire : N'oubliez pas ! C'est important
de se rappeler tout ce qu'il s'est passé à cette époque-là, la
vie sous l'occupation, les rafles et les fusillades d'innocents ou de
personnes qui se battaient contre les immondités de la guerre,
voilà, j'ai l'impression qu'avec cette série j'ai encore plus pris
conscience de la vie des Résistants, de leur courage et de
l'importance de leurs actions, et du coup, oui, je suis fière de
l'avoir regardé, et d'avoir autant apprécié.
xoxo
SweetyS.♥
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